Le Monde de la séparation

Qu'il est lourd le monde de séparation de mon point de vue, et loin d'être inclusif, même lorsque l'on croit l'être.

La vue peut être si belle dans l'unité,

Et pourtant partout la séparation prend multi visages...

Parfois même en soi.

Séparation de vérités, divergeance d'opinions qui feind de nous faire exister par une prise de position, une attitude, une façon d'agir.

Séparation de cultures, soit disant opposées, alors que nous sommes humains avant tout, ayant les mêmes besoins, recherchant à vivre des expériences différentes voilà tout,

Avec des croyances et des loyautés divergentes, parfois tellement ancrées qu'aucun point de vue extérieur à notre ordre établit n'a le droit de prendre écoute voir n'a le droit de prendre existence. Pourtant nous ne serons jamais qu'un point de vue dans l'immensité infinie de ce qu'est le tout...

Séparation d 'avec soi parce que l'on aime pas son corps, parce que l'on ne parvient pas à être comme ce que l'on s'imagine vouloir ou devoir être ... Quelle dureté envers nous-même, soyons doux, douces avec nous.

Et pourquoi ne pas laisser être ...? Et à chaque jour essayer, apprendre encore, de soi, de l'autre, comprendre peut-être d'une façon différente...

Ce qui s'en vient, ce qui s'en va ... ce qui est tout simplement?

Car la vie est mouvement, et dans ce flow permanent sans même y reprendre véritablement notre souffle,

Nous surfons et valsons sur la vague de nos émois, de nos pensées feutrées,

Parfois ouverts à la vie, le cœur souriant, palpitant, le corps vibrant.

A d'autres moments fermés et confondus, fleurtant avec nos parts d'ombres,

Toujours, nous sinuons le chemin de soie qu'est la Vie,

D'une connaissance qui nous rappelle à une part de nous,

D'une rencontre naissante qui peut dévoiler une part omise de nous,

Pourquoi se fermer et réagir au lieu de s'ouvrir, accueillir et laisser être ce qui est,

Paraître ce qui veut, ou

Laisser s'éloigner ce qui s'éloigne,

Et ne rien chercher d'autre que vivre le moment à l'instant, à l'instinct apaisé.

 

Christel Lebrunie