Le mal-être est une ombre insidieuse qui parfois s'installe au creux de nos vies.
Il n'a pas toujours de visage clair, ni de cause évidente.
Il peut se manifester par une tristesse diffuse, une perte d'entrain, une anxiété sourde qui nous serre la gorge. Les gestes du quotidien deviennent alors plus contraignants, lourds, les couleurs du monde moins vives.
On se sent déconnecté.e parfois de soi-même, parfois des autres, parfois de soi et de notre entourage.
Ce n'est pas une maladie, mais une souffrance bien réelle. Un signal que quelque chose en nous a besoin d’être regardé de plus près. Il peut être lié à des événements précis : un deuil, une rupture, une perte d'emploi... Mais il peut aussi s'insinuer plus lentement, fruit d'un stress accumulé, de pressions familiales, sociales, d'un sentiment de ne pas être à sa place ou encore apparaître alors que rien ne présage de son arrivée.
Reconnaître ce mal-être est le premier pas. Ne pas le balayer d'un revers de main, ne pas s'enfermer dans la culpabilité de ne pas "aller bien". C'est accepter une part de vulnérabilité et c’est déjà un grand pas de franchi.
Alors, si tu ressens le besoin de pleurer pleure, accueille l'émotion, le sentiment qui apparait et laisses le être, exister, avoir sa place.
Ce n'est pas être faible, c'est simplement reconnaître qu'à certains moments, une part de nous a besoin de s'exprimer.
Et il existe d'autres chemins pour s'en libérer.
L’un d’entre eux est de parler à un.e ami.e, à un membre de sa famille avec qui nous nous sentons en confiance, à un professionnel qui peut apporter un éclairage nouveau, un soutien précieux.
Prendre soin de soi, retrouver des activités qui te nourrissent, même celles qui semblent petites et sans sens, peut raviver une étincelle en nous.
Le mouvement, la nature, la créativité, le sport sont autant d'alliés pour retrouver un équilibre.
Ne rien faire et l'accepter est aussi une ressource intéressante à investiguer. Contempler un paysage, la pluie qui tombe, le soleil se lever.
Le mal-être n'est pas une fatalité. C'est une expérience désagréable, et aussi une invitation à se reconnecter à soi, à ses besoins profonds, et à chercher le chemin d'un mieux-être.
C'est un rappel que prendre soin de sa sphère mentale est aussi essentiel que prendre soin de son corps physique.
Alors, respires prondément, souffle tranquillement, et prends soin de toi.
Christel L.